Il y a deux mille deux cents ans Hannibal Barca un aïeul présumé lançait la grande idée de l’Union Pour la Méditerranée. Le fils d’Hamilcar rassemblait alors soixante mille supporters et trente sept éléphants et s’en allait faire le tour des rivages de la belle bleue.
Savez-vous que depuis, pour célébrer la mémoire de cette épopée, les descendants d’Hannibal se réunissent chaque nuit de pleine lune au pied de la colline de Carthage pour festoyer comme il se doit.
Aux dernières bacchanales faute de pachyderme, on sacrifia un énorme mérou que le chef Aloulou accommoda en succulent couscous aux raisins et oignons accompagné d’une brouillade aux harengs de la baltique hélas parfaitement incongrue. Un cousin qui produit un million de cols de nectar avait extrait de ses chais des flacons rares et enivrants. Un autre avait fait venir du pétillant de France et du thé d’Ecosse. Le banquet dressé en forme de « U » facilitait les interpellations paillardes et les esclaffassions. Un peu à l’écart des musiciens orientalisaient des airs de jouissances plaintives repris à cœur et en cœur par la joyeuse assemblée. A l’avancée de la nuit, sans doute mue par quelques effets de lune, la tribu toute entière claquant des mains imposa à l’orchestre des rythmes chtoniens typiquement carthaginois. Sans se faire prier quelques déesses au corps parfait réveillèrent par leurs ondulations lascives l’éclat de vie jusqu’au fond de mes yeux. Il semblait que cette nuit jamais ne s’éteindrait et que pour l’éternité « non delenda Carthago »
Au petit matin, sur le port punique, je pris les nouvelles de la rive nord.
La France a élu triomphalement un couple Germano-norvégien. Elle a voté pour un petit révolutionnaire et une ex- juge d’instruction. Aucun ne sera jamais ni ministre ni président. Ça rassure. Voici qu’enfin Madame la France se méfie de son élite soupière si prompte à virer cuti pour un quignon ou un petit fromage. Elle fait désormais confiance à des immigrés rebelles et insoumis. Attendez-vous à savoir qu’aux prochaines régionales elle élise des carthaginois !
J’apprends aussi que Barak Hussein est allé près de chez moi en Normandie. Et figurez-vous qu’un quidam Percheron pas rond, a réussi l’exploit d’approcher le grand homme malgré les G’men. Mieux, il lui a serré les pinces ! « …j’ai senti les mains chaudes du Président Obama serrer les miennes…j’ai pensé à Martin Luther King « I have a dream »…moi, mon rêve s’est accompli » a déclaré Dominique F. au correspondant de « L’Orne Hebdo ». Waouh ! Il parait que depuis, l’heureux pingouin ne se lave plus les paluches.
Vrai, il s’en passe des bonnes en mon absence. Non seulement la France vote étrange, mais en plus elle idolâtre un arabe noir fils de musulman et amerloque de surcroit.
J’ai hâte de rentrer d’autant que je suis invité à un récital de chansons de Piaf et Brel à l’église Saint-Germain de Patelin, le concert sera suivi d’une méga paëlla dans le jardin « de curé » d’un paroissien.
Y aura-t-il des danseuses du ventre ?
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