C’était Ramadan. Mois sans maux. Moi sans mots. Mois sans moi. Abstinence du verbe, jeûne de l’expression. Ça va Dieu sans dire.
Outre cette crise de foi, j’avais sur blogger.com accumulé des RTT. Des chèques vacances en limite de péremption me conduisirent à Noirmoutier en île où les grandes marées abandonnent sur le sable de délicieux coquillages mais emportent au large l’inspiration des auteurs-pêcheurs.
Il me faut aussi révéler mon enlèvement et ma séquestration par une sublime groupie d’Anouar Lévy dont les savantes câlineries me firent oublier deux lunes durant, sujet et usage du complément d’objet.
Et puis, une séquelle étonnante de la grippe porcine me laissa trois semaines sans doigts. C’est avec les coudes que je tape ce billet en m’aidant d’une paille et d’un pied. L’écriture s’en ressent, j’en suis conscient. Je suis convalescent.
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