Vous
vous rappelez l'histoire de ce lama du Pérou que des jeunes gens
avaient distrait de son cirque pour amuser les passagers d'un
tramway à
Bordeaux. Serge le lama, devenu vedette des réseaux sociaux a
monopolisé la une des journaux. Toute la France a ri.
Les
Saoudiens
aussi se souviennent de Lama. Un fait divers pas du tout drôle celui
là.
Âmes
sensibles zappez ce post.
Il
était une fois un prédicateur barbu qui par trois fois a répété
qu'il répudiait son épousée. Alors le divorce a été prononcé au
motif que la femme avait enfanté d'une funeste créature prénommée
Lama.
La
fillette de cinq ans était une diablesse possédée par le démon.
Son géniteur gardien de la foi a multiplié les sermons, les
invocations. En vain. La gamine sanglotait avec concupiscence,
gémissait comme une femelle chaude, « Satan sort de ce corps »
hurlait la bête. Battue à briser les os, sodomisée, brulée,
l'enfant est transportée par sa mère à l'hôpital. Les larmes aux
yeux les médecins se mobilisent. Sept mois de soins pour tenter de
conserver le petit corps en enfer. Finalement, un ange est passé qui
a emporté Lama au paradis.
Justice,
Policiers,
magistrats ont fait leur travail. Les faits ont été minutieusement
rapportés et vérifiés. Constats, témoignages, photos,
vidéo...L'accusé a reconnu les sévices.
Délibéré,
verdict...
L'Arabie
Saoudite pratique la peine de mort par la décapitation en public.
Pour l'exemple.
Souvent,
le vendredi à l'heure de la prière du soir, la police encercle la
place des exécutions. Les badauds pris dans la nasse sont poussés à
la pointe du bâton. Les étrangers égarés sont placés
aux
premières loges. Un billot, une incantation, une silhouette blanche
que l'on renverse. Tchac ! Déjà le bourreau lave son sabre.
Chacun retourne vaquer à ses occupations.
« Bien
fait ! » Pensez-vous.
Vous
n'y êtes pas !
L'ignoble
papa de Lama a été condamné à huit années de prison et six cents
coups de fouets. Les juges lui ont sans doute déniché quelques
circonstances atténuantes.
Justice
et morale,
Récemment
un autre fait divers a désorienté le fléau de la balance
jurisprudentielle saoudienne.
Une
fine équipée de quatre joyeux lurons probablement un peu éméchés,
ont dansé nus sur le toit de leur voiture. Un comparse a filmé et
facebooké.
Arrestation,
inquisition, procès.
Verdict :
dix ans de prison, deux mille coups de fouet.
En
Arabie Saoudite, il est moins risqué de torturer son gosse que de
rigoler entre copains.
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