L’horreur a éclipsé le jeu de bonneteau électoral.
Le pire est arrivé. Des écoliers tués méthodiquement à bout portant par une
bête sans remord dressée pour fracasser le crâne des enfants.
Après le massacre de Toulouse, la France ne sera
plus la même.
Le monstre voulait, paraît-il, venger les 400 enfants de Gaza victimes de l’armée
israélienne en décembre 2008 et janvier 2009. Mais tous les gosses
palestiniens, enterrés ou vivants, plaignent la pauvre maman qui a mis au monde
l’ogre français. La vie d’un enfant, chez les humanoïdes et la plupart des
animaux, c’est sacré !
Mohamed le sanglant portait le nom du prophète,
savait le coran, s’agenouillait à la mosquée. L’islam est souillé. Six millions
de musulmans de France mutilés dans leur cœur, marcheront désormais la
tête baissée.
Le pays est en échec. Il ne sait pas combattre
l’idéologie salafiste génitrice de fratries
d’assassins. L’école publique est défaillante, la mosquée de France est
lacunaire. La compassion des notables décorés bedonnants qui sont censés guider
les fidèles est inaudible car elle ne tonne pas de rage et de
colère. Servants des pouvoirs et de l’argent, ils composent avec le ministre de
l’intérieur, courtisent Alger, transigent avec Rabat et Tunis, s’aplatissent à
Doha et Riyad.
Résultat, les musulmans du pays des lumières
restent sous l’influence d’une poignée de
chameliers hirsutes frappés par le soleil pendant que les théologiens et
islamologues illustres rasent les murs du quartier latin.
L’Etat ne voit que l’aspect sécuritaire : il s’engage
pour l’avenir à protéger les soldats basanés et les écoliers à kipa. Ce n’est
pas suffisant, il faut que l’Elysée fasse le tri parmi ses amis. Au lendemain
du massacre de Toulouse, depuis Tunis, le Président Marzouki a adressé des
condoléances. Paris attend toujours un message d’Arabie et du Qatar où le
ministre de la défense est en tournée pour un enjeu de plusieurs milliards.
L’ennemi qui menace la cohésion
nationale est une cinquième colonne. Qui soutient les salafistes ? Quels
sont les Etats qui les protègent ? D’où viennent les dollars de
la terreur ? Que réclament les maîtres
chanteurs ?
L’islam est le sujet prioritaire du devenir de la
France. Les politiques l’ont escamoté car la droite extrême se l’était
approprié. La fille aînée de l’Eglise partage
sa terre avec six millions de musulmans et un million et demi de juifs que
l’Etat doit prémunir à la fois des propagandes sioniste et
wahhabite. Les compromissions avec le CRIF, porte parole de Tel-Aviv et avec
les despotes arabes encouragent la fracture communautaire.
Hors compétition sportive, aucun musulman français
n’est emblématique. La plaisanterie du ministre des cultes de la
République « un (arabe) ça va, c’est lorsqu’il y en a plusieurs que ça
pose problème » est révélatrice d’une volonté de marginalisation de cette
population « d’origine indigène ». L’ouverture du gouvernement à des
femmes « issues de l’immigration » était - à une exception
près - un casting de caricatures. Bien qu’ils s’en défendent, tous les partis
politiques verrouillent l’inéligibilité des musulmans, y compris de ceux dont
la citoyenneté remonte à cinq générations ! Aucun député aucun
maire de grande ville. Aucun haut fonctionnaire de police, aucun
officier général.
Les musulmans de France, doivent à la fois lutter
pour la reconnaissance de l’égalité de leurs droits au sein de la République et
contre le fanatisme d’une ultra minorité de pantins instrumentalisés
par l’étranger. Leur combat est perdu d’avance si les hommes politiques s’en détournent.
Le fou de Toulouse était sans nul doute frère
d’asile du fou d’Oslo, de Realengo, de Londres, de Colombine, mais il était français et se prétendait musulman, c’était un fou bien de chez
nous, c’est sans doute pourquoi en tuant des enfants, ce Mohamed m’a tué.
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