mercredi 15 mai 2013

Mohamed Merah m'a tué


L’horreur a éclipsé le jeu de bonneteau électoral. Le pire est arrivé. Des écoliers tués méthodiquement à bout portant par une bête  sans remord dressée pour fracasser le crâne des enfants.

Après le massacre de Toulouse, la France ne sera plus la même.

Le monstre voulait, paraît-il, venger les 400 enfants de Gaza victimes de l’armée israélienne en décembre 2008 et janvier 2009. Mais tous les gosses palestiniens, enterrés ou vivants, plaignent la pauvre maman qui a mis au monde l’ogre français. La vie d’un enfant, chez les humanoïdes et la plupart des animaux, c’est sacré !

Mohamed le sanglant portait le nom du prophète, savait le coran, s’agenouillait à la mosquée. L’islam est souillé. Six millions de musulmans de France  mutilés dans leur cœur, marcheront désormais la tête baissée.

Le pays est en échec. Il ne sait pas combattre l’idéologie salafiste génitrice de fratries d’assassins. L’école publique est défaillante, la mosquée de France est lacunaire. La compassion des notables décorés bedonnants qui sont censés guider les fidèles  est inaudible car elle ne tonne pas de rage et de colère. Servants des pouvoirs et de l’argent, ils composent avec le ministre de l’intérieur, courtisent Alger, transigent avec Rabat et Tunis, s’aplatissent à Doha et Riyad.
Résultat, les musulmans du pays des lumières restent sous l’influence d’une poignée de chameliers hirsutes frappés par le soleil pendant que les théologiens et islamologues illustres rasent les murs du quartier latin.
L’Etat ne voit que l’aspect sécuritaire : il s’engage pour l’avenir à protéger les soldats basanés et les écoliers à kipa. Ce n’est pas suffisant, il faut que l’Elysée fasse le tri parmi ses amis. Au lendemain du massacre de Toulouse, depuis Tunis, le Président Marzouki a adressé des condoléances. Paris attend toujours un message d’Arabie et du Qatar où le ministre de la défense est en tournée pour un enjeu de plusieurs milliards.
L’ennemi  qui menace la cohésion nationale est une cinquième colonne. Qui soutient les salafistes ? Quels sont les Etats qui les protègent ?  D’où viennent les dollars de la terreur ? Que réclament les maîtres chanteurs ? 
L’islam est le sujet prioritaire du devenir de la France. Les politiques l’ont escamoté car la droite extrême se l’était approprié. La fille aînée de l’Eglise partage sa terre avec six millions de musulmans et un million et demi de juifs que l’Etat doit  prémunir à la fois des propagandes sioniste et wahhabite. Les compromissions avec le CRIF, porte parole de Tel-Aviv et avec les despotes arabes encouragent la fracture communautaire.

Hors compétition sportive, aucun musulman français n’est emblématique.  La plaisanterie du ministre des cultes de la République « un (arabe) ça va, c’est lorsqu’il y en a plusieurs que ça pose problème » est révélatrice d’une volonté de marginalisation de cette population « d’origine indigène ». L’ouverture du gouvernement à des femmes « issues de l’immigration » était - à une  exception près - un casting de caricatures. Bien qu’ils s’en défendent, tous les partis politiques verrouillent l’inéligibilité des musulmans, y compris de ceux dont la citoyenneté remonte à cinq générations ! Aucun député  aucun maire de grande ville. Aucun  haut fonctionnaire de police, aucun officier général.

Les musulmans de France, doivent à la fois lutter pour la reconnaissance de l’égalité de leurs droits au sein de la République et contre le fanatisme d’une ultra minorité  de pantins instrumentalisés par l’étranger. Leur combat est perdu d’avance si les hommes politiques s’en détournent.

Le fou de Toulouse était sans nul doute frère d’asile du fou d’Oslo, de Realengo, de Londres, de Colombine, mais il était français et se prétendait musulman, c’était un fou bien de chez nous, c’est sans doute pourquoi en tuant des enfants, ce Mohamed m’a tué.

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